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R?formismes et r?formistes en Europe, 1870-1930

Ajouté le 03/05/2010 - Auteur : webmaster
Table ronde
organisée par la Société d'études soréliennes

éditrice de Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle

Réformismes
et réformistes
en Europe
1870-1930



Vendredi
28 mai 2010
Reid Hall
4, rue de Chevreuse
75006 Paris
Entrée libre contact : procha1900@ehess.fr



Matinée présidée par Patrice Rolland


9h15-9h30 : Accueil

9h30-10h00 :
Christophe Prochasson : « Introduction. Nouveaux regards sur le réformisme »

10h00-10h30 :
Julian Wright : « Georges Renard, Eugène Fournière et l'historiographie révolutionnaire dans un temps réformiste »

10h30-11h00 :
Romain Ducoulombier : « L'antiréformisme de la minorité de guerre et la naissance du communisme français (1914-1925) »


11h15-11h45 :
Marion Fontaine : « Un réformisme syndical ? Le cas des mineurs français et britanniques »

11h45-12h30 :
Discussion


Après-midi présidée par Daniel Lindenberg


14h00-14h30 :
Serge Audier : « Le “socialisme libéral” de Carlo Rosselli. Les évolutions d'un socialisme réformiste, volontariste et hétérodoxe »

14h30-15h00 :
Patrizia Dogliani : « Socialisme municipal et municipalisme en Europe. Une révolution toute en réformes, 1880-1930 »


15h15-15h45 :
Jean-Numa Ducange : « Le révisionnisme est-il un ­réformisme ? Sur quelques aspects méconnus de la première révision du marxisme »

15h45-16h15 :
Emmanuel Jousse : « Autour du socialisme fabien »

16h15-17h00 :
Discussion

17h00-17h30 :
Jacques Julliard : Conclusions


L’historiographie du socialisme s’est beaucoup développée à partir d’une opposition politique quasi structurelle léguée par les acteurs eux-mêmes : réforme vs révolution. On s’est d’ailleurs plus souvent arrêté sur le cas des révolutionnaires que sur celui des réformistes, toujours peu ou prou accusés de dévoyer les idéaux du socialisme. Cette lecture ne va plus de soi, depuis que la révolution a cessé d’être le seul mode opératoire du changement social ou, plus simplement encore, depuis qu’elle a cessé d’en constituer un mécanisme crédible.
Dans les quinze dernières années, historiens et sociologues ont revisité l’histoire du réformisme avec des perspectives moins idéologiques, plus à même de mettre au jour des conceptions pragmatistes de la transformation du capitalisme, de sa régulation, de son aménagement voire de son dépassement.
Cette rencontre vise à faire le point sur les réformismes et les réformistes européens, à l’heure de la seconde révolution industrielle, au tournant des xixe et xxe siècles. Il s’agira non seulement de retrouver des pans de doctrine négligés, mais aussi d’en apprécier la circulation dans l’espace européen. On s’intéressera tout particulièrement aux outils et aux modalités qui assureront, selon les réformistes, le passage à un autre état social susceptible de mettre fin aux injustices engendrées par les dysfonctionnements du capitalisme : coopération, municipalisme, syndicalisme. On tentera également d’apprécier dans quelle mesure les réformismes ont pénétré ou non les cultures politiques nationales, dans quelle mesure aussi ils ont débordé de leur périmètre politique initial, le mouvement socialiste.
On devra donc mettre en évidence, autant que faire se peut, les propriétés de « l’action réformiste » et de dégager ce qui les distingue de « l’action révolutionnaire ». En un mot, la rencontre vise à tester la pertinence d’une telle opposition et la valeur de deux catégories dont la signification ne s’impose plus avec la force de l’évidence.


PS Si vous ne souhaitez plus être informé des activités de la Société d'études soréliennes, il suffit de nous prévenir à : revue1900@ehess.fr